🎓 Nouvelle année. 🎯 Nouveau job. 🚀 Nouveaux projets.

En plus des liens et des articles repérés cette semaine, je t'explique aujourd'hui le projet sur lequel je me lance en ce début de nouvelle année scolaire. Le défi est ambitieux mais l'alignement des planètes était trop beau pour ne pas jumper sur l'opportunité qui s'est présentée à moi cet été 😁🚀

Je t'expliquerai, dans un billet et une vidéo à venir la semaine prochaine, réservé aux abonnés de ma newsletter, pourquoi et surtout comment s'est construit cette "job description", notamment à l'aide d'un outil d'IA spécialisé en RH et en management. Je ne t'en dis pas plus pour l'instant, mais abonne-toi si tu veux en savoir plus ! 😉

Bonne lecture et n'hésite pas à m'envoyer un message si tu souhaites prolonger la discussion en mp !

L’entrepreneuriat étudiant s’ancre à l’IHECS avec Damien Van Achter

L’IHECS renforce son engagement en faveur de l’entrepreneuriat étudiant en accueillant Damien Van Achter comme Chargé de Programmes d’Innovation et de Pédagogie Entrepreneuriale. Fort de plus de quinze années d’expérience comme professeur invité, notamment au sein de la section Presse et Information où il a accompagné des groupes de mémoire médiatique dans leurs levées de fonds, Damien rejoint aujourd’hui l’IHECS dans un rôle pleinement intégré, au service de l’ensemble des équipes pédagogiques.

IHECS

En cette rentrée académique 2025, je suis en effet très heureux et honoré de rejoindre l’IHECS en tant que Chargé de Programmes d’Innovation et de Pédagogie entrepreneuriale.

Cela fait 15 ans maintenant que j'ai le plaisir, en tant que professeur invité, de partager avec les étudiants mes propres essais et erreurs d'entrepreneur, à l'échelle de ma propre carrière dans le monde des médias, de pouvoir "faire et transmettre" en même temps, de leur offrir la possibilité de prendre des risques et de les aider à "accoucher" de leurs ambitions (c'est la définition-même de la maïeutique). 

En parallèle de mes projets et missions de conseils en entreprise, j'ai donc aujourd'hui l'opportunité de pouvoir ancrer ces pratiques et cette dynamique dans un rôle plus structuré, "in house", aux cotés d'une équipe pédagogique talentueuse et passionnée, et de me projeter avec elle sur le tout nouveau campus de Reyers, où l'IHECS déménagera en 2026.

Le défi que nous nous apprêtons donc à relever est d'accompagner les étudiants de l'IHECS qui le souhaitent à endosser au cours de leur master le statut d'étudiant-entrepreneur et de les aider à se propulser d'autant plus activement et passionnément dans la vie professionnelle.

Dans un secteur des médias et des industries culturelles et créatives en pleine mutation, où les opportunités business, mais aussi les enjeux éthiques et démocratiques, n'ont jamais été si importants, nous allons développer différents programmes d'innovations afin d'aider les étudiants à faire émerger des projets collectifs, de nouveaux produits et services, de manière concrète, viable et en phase avec les besoins du marché, en Belgique, en Europe et qui sait, au-delà.

Bref, c'est avec un vrai bonheur, enthousiasme et gratitude que je rejoins Véronique Salvi, Laure Englebert, Frédéric Moens, Talheh Daryanavard PhD, les président.e.s de section Mélanie Lalieu, Elise Le Moing-Maas, Michael Marchand, Hakima Darhmouch, Patrick Vandoorne, Emmanuel Wathelet, PhD et tous les professeur.e.s de l'IHECS dans cette belle aventure ! 

(Et un merci tout particulier à Jean-François RASKIN et Luc De Meyer, qui ont été les premiers, dès 2010, à me faire confiance 🙏)

Y'a plus qu'à ! 🚀

Crise politique : pourquoi la fatigue démocratique nous menace ?

Le vote de confiance du gouvernement Bayrou lundi prochain sonne comme le paroxysme d’une crise politique qui dure depuis plus d’un an. Ce paroxysme risque-t-il de devenir la goutte de trop ?

France Culture

Au rayon des articles et des sujets qui ont capté mon attention cette semaine, je te recommande la lecture de ce texte de Cynthia Fleury-Perkins, philosophe et psychanalyste française, professeure titulaire de la chaire « Humanité et Santé » au Conservatoire national des arts et métiers.

"En fait, le pouvoir grotesque, si on veut résumer, c’est la force qui se met en spectacle. On donne à voir ce qui ne devrait pas être sur scène : le débordement, la démesure, la grossièreté, l’humiliation."

"Et puis le ridicule, c’est incroyable, parce que ça fait monter tout le monde dans la machine. Ça fait rire ce qu’il y a de mauvais, de vulgaire en chacun de nous. L’excellence, elle, ne fait pas rire ; le ridicule, ça galvanise, ça embarque tout le monde.

"Et finalement, c’est une machine de sidération : l’effet de ridicule est aussi performatif, il sidère, il propage une sorte "d’autoprophétie". ""Le grotesque, c’est tout ça : oser sans cesse dépasser les limites, détruire notre socle commun de normes. Non seulement les normes nationales, dans les États, sont attaquées, mais même le droit international, qui est notre immense norme commune, est mis à mal. "(...)

"La politique, c’est justement une construction contre l’ordre injuste. Ce qui serait une illusion, c’est de croire que le ressentiment est la forme politique la plus apte à faire advenir la justice sociale. "Mais ce n'est jamais le cas ! Le ressentiment ne fait que produire de l’ordre réactionnaire, ça n’amène pas la justice sociale. "Pour vraiment lutter contre la violence, ce qu’il faut, c’est sublimer cette violence : par la création, par l’esthétique, la culture, l’éducation, la santé… en fait, tout ce qu’on construit dans l’État de droit"

tx Gilles pour la référence.

En cette journée de rentrée sociale, laissez-moi vous raconter une petite histoire de continuum technofasciste, qu'on aurait tort d'observer de trop loin. Depuis que Trump est revenu au pouvoir… | Olivier Tesquet | 73 comments

En cette journée de rentrée sociale, laissez-moi vous raconter une petite histoire de continuum technofasciste, qu’on aurait tort d’observer de trop loin. Depuis que Trump est revenu au pouvoir, Palantir, l’oracle des données fondé par Peter Thiel dans les spasmes du 11-Septembre, a affermi son influence. Avec son logiciel Falcon, l’entreprise fournit à l’administration la bureautique de l’inhumanité. C’est elle qui épaule l’ICE, la police de l’immigration, cette force de nervis en civil au visage masqué qui multiplient les rafles au sein des communautés latinas de Californie pour traquer et expulser les sans-papiers au prix de terribles déchirures familiales. C’est encore elle qui fournira l’infrastructure du “Midway Blitz”, cette opération promise par Trump — détournements visuels d’Apocalypse Now à l’appui — pour mener des arrestations massives à Chicago. Pendant ce temps, sa capitalisation boursière tutoie les 400 milliards de dollars, devant Bank of America ou Coca-Cola. Inévitablement, l’arbitraire de l’ICE, comme toute dérive milicienne, déclenche incompréhension et colère. Celle-ci a culminé avant l’été lors des manifestations de Los Angeles : on a pu y entendre et y voir des slogans hostiles, parfois graffés sur des carcasses calcinées de taxis autonomes. Mais la révolte s’exprime aussi quotidiennement dans ces vidéos, partagées sur les réseaux sociaux, où des citoyens ordinaires tentent de s’interposer lors des raids. Ils filment, s’indignent, demandent aux séides caparaçonnés de décliner leur identité — sont-ils seulement qui ils prétendent être ? Les séides caparaçonnés ne répondent jamais, comme tout bon exécutant. Aujourd’hui, on apprend dans la presse américaine que l’ICE vient de signer un contrat à quatre millions de dollars avec Clearview AI, une start-up spécialisée dans la reconnaissance faciale, pour retrouver toutes celles et tous ceux qui se mettraient en travers de son action. Née en 2017 chez des militants de l’alt-right ambitionnant de raviver les pseudosciences racistes du XIXe siècle telles que la physiognomonie, qui prétend déduire les comportements des individus d’après les traits de leur visage, Clearview a illégalement constitué une base de données de milliards de bobines en pillant le web. Et pour se lancer, elle a bénéficié de la générosité d’un certain... Peter Thiel. Comme autrefois les Pinkertons brisaient les grèves pour le compte des industriels, les mercenaires de la donnée prolongent aujourd’hui la violence d’État en l’habillant de neutralité algorithmique. Voilà donc à quoi ressemble un Etat punitif privatisé : perfusé aux investissements d’un milliardaire millénariste, il élimine les indésirables et neutralise les contestataires. Ce n’est plus de la science-fiction, c’est un marché public. [Les liens dans les commentaires] | 73 comments on LinkedIn

LinkedInOlivier Tesquet

Olivier Tesquet est journaliste à Telerama. J'ai eu la chance de travailler avec lui à l'époque d'OWNI et son expertise en matière de démcoratie numérique et de surveillance algorithmique m'a toujorus impressionné. Dans un récent billet sur LinkedIn, il partage 3 infos qui, reliées entre elles, font vraiment froid dans le dos. Son post a été publié quelques heures seulement avant l'assassinant de Charlie Kirk ...

"(...), on apprend dans la presse américaine que l'ICE vient de signer un contrat à quatre millions de dollars avec Clearview AI, une start-up spécialisée dans la reconnaissance faciale, pour retrouver toutes celles et tous ceux qui se mettraient en travers de son action."

"Née en 2017 chez des militants de l'alt-right ambitionnant de raviver les pseudosciences racistes du XIXe siècle telles que la physiognomonie, qui prétend déduire les comportements des individus d'après les traits de leur visage, Clearview a illégalement constitué une base de données de milliards de bobines en pillant le web."

"Et pour se lancer, elle a bénéficié de la générosité d'un certain... Peter Thiel. Comme autrefois les Pinkertons brisaient les grèves pour le compte des industriels, les mercenaires de la donnée prolongent aujourd’hui la violence d’État en l'habillant de neutralité algorithmique."

"Voilà donc à quoi ressemble un Etat punitif privatisé : perfusé aux investissements d'un milliardaire millénariste, il élimine les indésirables et neutralise les contestataires. Ce n'est plus de la science-fiction, c'est un marché public."

🎯 𝗖𝗼𝗽𝗲𝗻𝗵𝗮𝗴𝘂𝗲 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗳𝗮𝗰̧𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗹'𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲

𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 : Caroline De Cock dénonce la conférence danoise sur IA et copyright (18 septembre) qui exclut systématiquement chercheurs, bibliothécaires et société civile. Seuls à la table : Big Tech (CCIA), Entertainment (MPA, IFPI, GESAC) et régulateurs. Le débat se résume à "Big Content vs Big Tech" pendant que l'Europe rate sa révolution IA.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 ? L'Europe fabrique sa propre marginalisation technologique. Pendant que la conférence protège "les blockbusters d'hier", la recherche européenne - qui voit l'IA comme partenaire, pas plagiat - reste muette. Résultat paradoxal : Springer Nature (26% de marge) et Elsevier (37% de marge) surperforment Apple (24%) en bloquant l'innovation via des contrats anti-IA depuis 2023. Les bibliothèques, transformées de "propriétaires de savoir en simples locataires", subissent un système déséquilibré. Le vrai enjeu ? Former une IA pour dépister un cancer précoce vs protéger des parts de marché acquises.

𝗦𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 : https://www.linkedin.com/comm/pulse/echo-chamber-copenhagen-danish-presidencys-ai-conference-1ksue

𝗜𝗹𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 : information labs • #ProtectOurFutureMemory • EU Presidency Denmark

🎯 "𝗧𝘂 𝗽𝗲𝘂𝘅 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗹𝗮𝗴𝘂𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗕𝗹𝘂𝗲𝘀𝗸𝘆, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗫 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝘂𝗹 𝗲𝗻𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗼𝘂̀ 𝗶𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗼𝗶𝗿."

𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 : Pendant que Trump jouait au golf, X s'est convaincu de sa mort. #TrumpIsDead et #WhereisTrump ont généré 1,3 million d'interactions selon Grok IA. Photos de sa main couverte de maquillage, absence publique de 5 jours, citation déformée de JD Vance... Les "shitlibs et normies" ont créé le 4e grand cycle de désinformation de l'été sur la plateforme d'Elon Musk.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 ? X démontre sa puissance persistante dans un paradoxe fascinant : la plateforme "mourante" reste le seul réseau capable de "bouger l'aiguille culturelle". Contrairement aux précédentes paniques morales menées par la droite, celle-ci venait des opposants de Trump. Pourquoi X survit ? Texte > Vidéo (plus rapide que TikTok), fonctionnalité mobile parfaite, et surtout : proximité du pouvoir. "Tu peux faire des blagues sur la mort du président sur Bluesky, mais X est le seul endroit où il pourrait les voir."

𝗦𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 : https://www.garbageday.email/p/trump-s-labor-day-weekend-at-bernie-s
𝗜𝗹𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 : CNN Business • PolitiFact • Al Jazeera

🎯 𝗟𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲-𝗮𝘁𝘁𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲 𝘁𝗲𝗰𝗵 𝘀𝘁𝗮𝗰𝗸

𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 : Michael J. Oghia lance un cri d'alarme : Google/Amazon/Microsoft dominent l'infrastructure tech du journalisme par leur "modèle de dépendance verticale". Face aux coûts explosifs et à la perte de contrôle, le Journalism Cloud Alliance (JCA) développe une alternative d'intérêt public basée sur l'interopérabilité, la transparence et la gouvernance démocratique.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 ? Le journalisme vit un paradoxe : défendre la démocratie avec des outils qui l'affaiblissent. Les "trois C" (Coût, Contrôle, Compétition) créent une dépendance fatale aux GAFAM. Pendant que Springer Nature affiche 26% de marge et Elsevier 37% (vs 24% pour Apple !), les médias et chercheurs perdent leur souveraineté technologique. La solution émergente : une "tech stack" publique inspirée de Wikipedia et Signal, où les journalistes reprennent le contrôle de leurs outils. Le mouvement Public Interest Technology gagne du terrain avec 3,6M$ de financements philanthropiques pour 24 universités.

𝗦𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 : https://www.linkedin.com/comm/pulse/cost-control-competition-journalisms-case-public-interest-j4cie

𝗜𝗹𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 : Ford Foundation • All Tech Is Human • Public Interest Tech Fund

🎯 𝗟𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽 𝗱𝗲 𝗯𝗮𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗶𝗻𝗼-𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻 𝗰𝗿𝗲́𝗲 𝘂𝗻 "𝗡𝗩𝗜𝗗𝗜𝗔" 𝗵𝗼𝗿𝘀 𝘀𝗼𝗹

𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 : Cambricon Technologies, le "NVIDIA chinois", explose avec un ratio P/E de 554 et +383% sur l'année. Première société tech chinoise par valorisation après un résultat semestriel record de 144M$ de profit (vs -75M$ en 2024). La guerre technologique sino-américaine crée des champions inattendus.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 ? Les sanctions américaines transforment l'écosystème tech mondial. Pékin pousse ses entreprises à abandonner NVIDIA pour des alternatives locales comme Cambricon, créant une demande captive. Les frères Chen (40 ans), fondateurs génies issus de l'Académie chinoise des sciences, deviennent milliardaires grâce à cette géopolitique. Mais attention aux risques : la société elle-même a alerté ses investisseurs sur sa valorisation "déconnectée des fondamentaux". 94% du CA dépend de 5 clients, principalement des géants tech chinois.

𝗦𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 : https://www.linkedin.com/comm/pulse/ai-chinas-answer-nvidia-trades-550x-pe-ratio-lex-sokolin-pofye

𝗜𝗹𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 : Bloomberg • TrendForce • MarketScreener

Fun Fact

🎺 Le trompettiste qui terrorise Bolsonaro

(Source : Quotidien Matin)

Fabiano Leitao, militant brésilien, suit l'ex-président Bolsonaro partout avec sa trompette pour le "troller musicalement". Quand Bolsonaro tente de répondre aux médias sur son procès pour coup d'État, Leitao l'interrompt avec la Marche funèbre de Chopin. Résultat : "Le visage du Trump des tropiques se liquéfie". Il a même joué devant le domicile sécurisé de Bolsonaro assigné à résidence ! 🎵

🤖 𝗙𝘂𝗹𝗹 𝗙𝗮𝗰𝘁 𝗿𝗲𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗻𝗶𝘁 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗰𝘁-𝗰𝗵𝗲𝗰𝗸𝗶𝗻𝗴

𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 : L'organisation britannique Full Fact traite 500 000 déclarations par jour via IA générative, transformant le fact-checking traditionnel. Avec 40 partenaires dans 30 pays, ils changent la donne dans la lutte contre la désinformation par surveillance électorale en temps réel.

𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 ç𝗮 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 ? Le système utilise d'abord des mots-clés pour identifier les sujets sensibles, puis l'IA score les déclarations selon leur "checkworthiness" - leur potentiel de nuisance. Chaque matin, les journalistes reçoivent un classement automatique des affirmations prioritaires. Un système de comparaison croisée détecte ensuite les répétitions de fausses informations entre médias, permettant une réaction rapide.

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 ? Cette approche hybride (IA + journalistes) redéfinit la lutte contre la désinformation massive avec une innovation majeure : le "pre-bunking" - contrer les fausses informations AVANT qu'elles ne se propagent. Plus de réaction, mais prévention : 15 journalistes supervisent un système qui identifie automatiquement les narratifs dangereux et publie des démystifications préventives lors d'événements prévisibles.

𝗦𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 : News Machines Newsletter

𝗜𝗹𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 : MIT Technology Review • International Journalism Festival • The Guardian

🏛️ 𝗚𝗼𝗼𝗴𝗹𝗲 𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗽𝗽𝗲 𝗮𝘂 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗻𝘁𝗲̀𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗮𝗻𝘁𝗶𝘁𝗿𝘂𝘀𝘁 𝗺𝗮𝗷𝗲𝘂𝗿𝗲

𝗘𝗻 𝗯𝗿𝗲𝗳 : Le juge Amit P. Mehta a rejeté mardi la demande du ministère de la Justice américain de démanteler Google. Le géant technologique conserve Chrome et Android, évitant le sort de breakup réclamé après sa condamnation pour monopole dans la recherche. Les actions Google ont bondi de plus de 8% en after-hours, Wall Street célébrant ce qu'elle perçoit comme des "conséquences minimales".

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 ? Cette décision divise profondément. Le juge invoque l'IA générative comme facteur de changement potentiel pour justifier sa clémence. Mais les critiques fusent : Lee Hepner dénonce une "timidité choquante" face à l'un des monopoles les plus notoires du quart de siècle. Les concurrents de Google, notamment DuckDuckGo et Ecosia, espéraient racheter Chrome pour 34,5 milliards de dollars. Pour Bloomberg, cette décision "représente un coup dur pour le gouvernement, tombant bien en deçà des remèdes les plus sévères recherchés par les autorités antitrust". Google peut continuer de verser 20 milliards par an à Apple, préservant l'écosystème qui étouffe la concurrence.

𝗦𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 : Washington Post - Google antitrust ruling

𝗜𝗹𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 : Bloomberg • NPR • TechCrunch

Ah oui et, by the way, j'ai aussi réussi mon permis mot jeudi dernier ! 🏍️✌️😎 

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